Saviez-vous qu'à Noël...?
Les nûles étaient des hosties non consacrées sensées porter bonheur à ceux qui les achetaient. Elles faisaient surtout le bonheur des petits vendeurs qui recevaient beaucoup plus que la valeur du fragile pain azyme.
Fabriquées artisanalement, ces nûles, le plus souvent blanches, figuraient le crucifix reproduit en léger relief. Au Musée dela Vie wallonne, la salle des fêtes calendaires évoque cette forme de quête enfantine, aujourd'hui disparue.
Plaisir ou obligation, le temps de Noël est le moment privilégié pour s'envoyer des messages de paix…
Cet usage n'est cependant pas très ancien et s'est généralisé avec l'essor de l'imprimerie en couleurs.
Ce sont les Anglais qui, les premiers, ont imaginé la carte de vœux illustrée vers le milieu du 19e siècle. Malgré son impression en noir en blanc, l'initiative rencontre très vite le succès et se répand jusque dans nos contrées : l'ère des vœux débutait !
Depuis, ce sont quelques milliards de missives qui se sont croisées de par le monde ! Aujourd'hui, la carte de vœux traditionnelle tend à être supplantée par les « cartes virtuelles » envoyées via Internet…
En effet, jadis, la parure du sapin de Noël était moins exubérante. Les oranges, alors ‘fruits exotiques' vendus à la pièce, faisaient office de boules. Elles étaient agrémentées de bougies, de rubans multicolores et de figures en papier.
Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que le sapin et ses garnitures scintillantes ont conquis la place que nous leur connaissons aujourd'hui.
Le sapin, tantôt authentique, tantôt synthétique, par sa verdure persistante, figure l'immortalité et la force de la nature. Il était donc tout désigné pour célébrer la nativité.
M.-C.T. - Conservatrice, retraitée
J.-M.S. - Collaborateur Communication - Accueil des Publics - Events (Web)