Créée en 2022 par la Province de Liège, l'exposition "Notre Palais, une histoire millénaire" a été exposée au Palais des Princes-Évêques de Liège lors des Journées du Patrimoine et des Fêtes de Wallonie en septembre 2022. Découvrez ci-dessous le contenu de cette exposition consacrée au principal édifice civil de Wallonie.
Majestueux, au centre de la Cité ardente, le Palais des princes-évêques de Liège n'est pas seulement un ensemble architectural d'exception. Par sa longue histoire, il est aussi un monument cher au coeur des citoyens. Depuis 1853, la Province de Liège occupe une partie de ses locaux dans lesquels l'histoire liégeoise s'est écrite durant des siècles.
Y siègent actuellement le Conseil provincial et son instance exécutive, le Collège provincial. Le palais accueille également la résidence officielle du Gouverneur, qui ne conduit plus les politiques menées par la Province de Liège, et d'autres ailes hébergent le Palais de justice.
Forte de sa volonté de rendre le Palais accessible et de lui rendre son rayonnement d'antan, la Province de Liège lui consacre une exposition historique inédite. Celle-ci vous dévoile l'histoire du palais depuis ses origines médiévales jusqu'à nos jours, grâce aux photographies, archives, objets conservés notamment au Musée de la Vie wallonne géré par la Province de Liège.
Un récit riche et multiple qui s'écrit encore aujourd'hui.
L'histoire du Palais débute vers l'an 700, avec l'évêque Lambert.
Ce dernier fait construire une demeure campagnarde sur la rive gauche de la Meuse. Après son assassinat, sa maison est détruite et un sanctuaire est édifié sur le lieu du martyre.
Au IXe siècle, l'évêque Hartgar fait bâtir un palais près de la cathédrale dédiée à Lambert. Un siècle plus tard, l'évêque Eracle, ne se sentant pas en sécurité dans la vallée de la Meuse, décide de déplacer le centre religieux sur le Publémont, colline située dans le centre-ville dans le quartier de Saint-Laurent.
Notger, son successeur, ramène ce dernier à son emplacement initial et, la trouvant trop petite, fait reconstruire la cathédrale. Le palatium de Notger, intégré dans le système défensif de la cité, comporte probablement un niveau inférieur en pierre, un étage en colombages et est doté d'un verger.
Au XIIe siècle, l'évêque Henri de Leez fait restaurer et agrandir le Palais, endommagé par un important incendie en 1185. L'évêque Raoul de Zähringen continue les travaux de reconstruction ainsi que les aménagements du Palais. Il est en grande partie achevé vers l'an 1200 et ne subit plus de transformations importantes jusqu'au règne d'Érard de La Marck (au début du XVIe siècle). Il est alors constitué de cinq parties : le vieux palais de Notger, la maison épiscopale, l'aula (grande salle publique), le pomarium (verger) et des tours.
Anecdote : En 1343, l'évêque Adolphe de La Marck ordonne la construction d'une galerie suspendue, reliant le Palais à la cathédrale, afin d'assister aux duels judiciaires qui se tiennent sur le Vieux-Marché, encaqué entre la cathédrale et le palais. Cela lui permet aussi d'éviter l'agitation des lieux où se mêlent, dans le bruit, les déchets et la poussière, les marchands, acheteurs et autres promeneurs…
Liège n'est alors qu'un village dont le destin bascule à la mort de l'évêque Lambert, assassiné par Dodon, domesticus de Pépin de Herstal, aux alentours de l'an 700. L'endroit du martyre de Lambert devient rapidement un lieu de pèlerinage et son successeur, l'évêque Hubert, décide de ramener la dépouille de son prédécesseur depuis Maastricht. Sous le règne de Charlemagne, vers l'an 800, le siège principal du diocèse de Tongres-Maastricht est transféré à Liège.
Au Xe siècle, le règne de l'évêque Notger marque un tournant majeur dans l'histoire de la cité. C'est avec lui que nait la principauté de Liège, dont l'évêque, investi par l'empereur, est désormais prince temporel en plus d'être chef spirituel. Notger ne se contente pas de faire rebâtir la cathédrale et de construire un palais, il entame ou poursuit de nombreuses constructions qui marquent encore aujourd'hui le paysage de la cité. Il fortifie le Publémont, presse la construction de l'église Sainte-Croix, prolonge l'enceinte de la cité et fonde la collégiale Saint-Jean-l'Evangéliste, où il est inhumé.
Durant les siècles suivants, la principauté s'agrandit jusqu'à atteindre ses limites définitives durant la seconde moitié du XIVe siècle. Née en 985, la principauté liégeoise perdure jusqu'en 1795, date à laquelle elle est annexée à la République française.
« Le plus beau et le plus commode qui se puisse voir »
— Marguerite de France (1553-1615)
Le 18 novembre 1505, un important incendie démarre dans les écuries épiscopales et se propage au Palais. Si Érard de La Marck souhaite reconstruire son Palais dès son accession au pouvoir la même année, il doit pourtant attendre 1526 pour lancer les travaux, les États (État primaire ou clergé – État secondaire ou noblesse – État tiers ou bourgeoisie) rechignant à débloquer l'argent nécessaire.
C'est en grande partie à cet homme que l'on doit le Palais actuel, après toutefois plusieurs restaurations importantes. Le chantier est confié au maître d'oeuvre Arnold van Mulken. Mais qui conçoit les plans ? Est-ce Érard de La Marck lui-même ? Sous son règne, le Palais n'est pas reconstruit dans son entièreté, le feu ayant épargné la façade principale. Du point de vue de sa disposition, il se dessine sur un plan quadrangulaire rigoureux, autour de trois cours alignées côte à côte sur un axe longitudinal. Si cet agencement est plutôt traditionnel, des influences italiennes et françaises sont visibles notamment dans la décoration. Globalement, l'architecture du Palais est un savant mélange de tradition et de modernité, d'éléments gothiques et renaissants. La décoration intérieure de son palais, fastueuse selon les témoignages, est difficile à appréhender, faute de traces matérielles.
Anecdote : La troisième cour, qui s'étendait autrefois jusqu'à l'église Saint-André, est, sous l'administration française, transformée en préau d'une prison majoritairement féminine. Elle est ensuite concédée à la Ville qui projette d'y établir un marché. Enfin, elle est rétrocédée à l'État qui y loge, dans un bâtiment néogothique édifié entre 1871 et 1874 par l'architecte provincial Godefroid Umé, la direction des contributions et du cadastre.
Entre 1581 et 1723, le trône liégeois est occupé par les membres de la famille de Wittelsbach, famille princière de Bavière. Ces princes gouvernant également d'autres principautés, ils ne sont pas souvent présents au Palais de Liège. Toutefois, ce dernier n'est pas laissé à l'abandon. En effet, différents corps de métier veillent à l'entretien de l'ensemble et plusieurs artistes liégeois, parmi les meilleurs, sont appelés à y travailler. C'est notamment le cas du sculpteur baroque Jean Del Cour.
La nuit du 23 mars 1734, le palais est une nouvelle fois victime du feu. L'aile méridionale, sinistrée, est reconstruite par le prince-évêque Georges-Louis de Berghes (1724-1743). C'est à cette reconstruction que l'on doit la façade actuelle du Palais, oeuvre de l'architecte bruxellois Jean Anneessens.
De style classique conforme au goût de l'époque, la façade compte dix-neuf travées sur quatre niveaux. Le corps central, en légère saillie, est pourvu d'un imposant portail encadré de colonnes et de pilastres engagés, ioniques dans la partie inférieure et composites à l'étage. Un fronton courbe, orné des armoiries de Georges-Louis de Berghes, supporte le toit en calotte. Les matériaux utilisés, tuffeau de Maastricht et calcaire de Meuse en alternance, viennent animer cette majestueuse façade.
Anecdote : Lorsque la Révolution liégeoise éclate en août 1789, le Palais est saccagé et pillé. Seule une table est épargnée : trop grande et trop lourde, les révolutionnaires n'ont pu la jeter par la fenêtre. Elle est aujourd'hui visible dans le salon Louis XV du Palais provincial (au premier étage, entre la salle du Conseil provincial et la salle des Gardes).
Laissé à l'abandon suite à la Révolution liégeoise (1789-1795), le Palais des princes-évêques est menacé de destruction.
Finalement, une importante campagne de restauration est lancée en 1849. Cette année marque également le début des travaux de construction du palais provincial, à l'ouest de l'ensemble architectural, à l'emplacement des anciennes écuries épiscopales. C'est Jean-Charles Delsaux, architecte provincial et lauréat d'un concours organisé en 1848, qui a la charge du chantier. L'événement est important et, à l'occasion d'une cérémonie fastueuse, le roi Léopold Ier en personne pose la première pierre !
Si le plan de l'édifice est classique, pour la décoration, Delsaux opte pour le néogothique, style inspiré du Moyen Âge et en faveur à cette époque où la jeune Belgique veut retrouver ses racines. La façade de trois étages se compose de vingt-cinq travées avec, au centre, un péristyle soutenu par cinq colonnes. Bien que prévue par Delsaux, la décoration de la façade est seulement réalisée entre 1880 et 1887 sous la supervision de Lambert Noppius, architecte provincial depuis 1865. Elle est ornée de quarante-deux statues représentant des personnalités locales célèbres : Notger, Érard de La Marck, Ambiorix, Charles de Méan, Charlemagne…, de dix-neuf reliefs représentant des épisodes majeurs de l'histoire liégeoise ainsi que de soixante blasons des anciennes Bonnes Villes de la Principauté et des Bons Métiers de la Cité.
Anecdote : Après la Révolution liégeoise, l'ancienne principauté est rattachée à la France. De cette période, une pierre prévue pour l'affichage des lois, la « pierre noire » est encore visible sur la façade principale, à gauche de l'entrée.
Symbole de Liège par excellence et témoin privilégié de la gloire de l'ancienne principauté, le Palais est situé dans la vallée de la Meuse, au coeur de la cité ardente.
Si aujourd'hui, les alentours directs du Palais sont assez dégagés, il n'en est pas de même autrefois. À l'endroit où se trouve aujourd'hui la place Notger, la collégiale Saint-Pierre surplombe alors le Palais. Devant la façade principale se dresse l'immense cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert, dont on peut encore évaluer les dimensions grâce aux piliers dressés sur la place du même nom.
De nombreuses boutiques et maisons se serrent sur plusieurs côtés du palais, rue des Mineurs, rue Sainte-Ursule ou encore sur le Vieux-Marché, encaqué entre la cathédrale et le Palais. Enfin, bordant le cloître de la cathédrale se trouve la place du Marché, l'une des plus anciennes de la cité, où l'on peut encore admirer le Perron, emblème de l'autorité des princes-évêques et ensuite symbole de la liberté communale.
« Ce grave édifice est aujourd'hui le palais de justice. Des boutiques de libraires et de bimbelotiers se sont installées sous toutes ses arcades. Un marché aux légumes se tient dans la cour. On voit les robes noires des praticiens affairés passer au milieu des grands paniers pleins de choux rouges et violets. Des groupes de marchandes flamandes réjouies et hargneuses jasent et se querellent devant chaque pilier ; des plaidoiries irritées sortent de toutes ces fenêtres ; et dans cette sombre cour, recueillie et silencieuse autrefois comme un cloître dont elle a la forme, se croise et se mêle perpétuellement aujourd'hui la double et intarissable parole de l'avocat et de la commère, le bavardage et le babil. »
— Victor Hugo, Le Rhin. Lettres à un ami, Lettre VII, 9 septembre 1840
Le Palais de Liège, autrefois résidence des princes-évêques, connait plusieurs fonctions au cours de son histoire. Si aujourd'hui, il abrite le Palais provincial et la cour d'assises de Liège, il héberge autrefois le Palais du Gouvernement et le Conseil privé du prince. Il est alors également Palais de la Nation où le prince convoque les trois États et loge aussi la Justice : la cour allodiale (cour féodale du prince), la cour des échevins de Liège, le Conseil ordinaire et la justice ecclésiastique.
En plus d'abriter ces différentes institutions, le Palais est le lieu d'une vie populaire très intense et haute en couleurs. Dès la fin du XIIIe siècle, une dépendance du Palais est affectée à la halle des pelletiers au rez-de-chaussée et à la halle des drapiers à l'étage. Les galeries de la première cour sont occupées, dès le XVIIe siècle, par les échoppes de nombreux commerçants vendant toutes sortes d'articles : chapeaux, peintures, livres, quincaillerie… Les maraîchers et cultivateurs obtiennent le droit, en 1830, d'y écouler leur production aux petites heures. La dernière échoppe ferme en juillet 1867.
Le Palais est également le lieu de prédilection pour de nombreuses manifestations : concours, événements sportifs, défilés, spectacles, réceptions et autres fêtes…
Anecdote : Au premier étage du Palais provincial, dans la salle des Pas Perdus, le peintre Émile Delpérée peint, en 1890, plusieurs scènes historiques. Parmi les sujets représentés, on retrouve la Paix de Fexhe (1316), traité dotant Liège d'une assemblée représentative constituée de membres du clergé, de la noblesse et de Petits (artisans et commerçants). Cette assemblée contrôle dès lors la justice, désormais écrite et réglementée.
Érard de La Marck voit le jour à Sedan, en France, le 31 mai 1472 dans une prestigieuse famille. Il fait ses études à l'université de Cologne et poursuit sa formation à Rome ainsi qu'à la Cour de France. Du point de vue politique, il est proche du roi de France Louis XII, qu'il accompagne lors des campagnes d'Italie en 1509. Allié à l'empereur germanique Maximilien Ier, duquel il reçoit les droits régaliens, Érard parlemente également avec Charles Quint grâce auquel il devient évêque et ensuite cardinal de Valence.
Avec l'appui de Louis XII et du pape Jules II, il est élu à la tête de l'épiscopat de Liège le 30 décembre 1505 et fait sa Joyeuse Entrée dans la Cité le 30 mai de l'année suivante. Prince-évêque autoritaire et homme de guerre, il parvient à maintenir la paix sur son territoire durant l'ensemble de son règne.
Cet humaniste érudit ouvre les voies de la Renaissance à la Principauté liégeoise, comme on peut le voir dans l'architecture de son Palais. Amateur d'art, il est aussi mécène et envoie le peintre liégeois Lambert Lombard à Rome, afin qu'il se perfectionne mais aussi pour collecter des oeuvres à exposer au Palais, dans une galerie d'antiques.
Le décès du prélat en février 1538 écourte le voyage du peintre et la galerie tombe aux oubliettes. Encore aujourd'hui, l'empreinte de ce prince prestigieux est bien visible au Palais.
Jean-Charles Delsaux est né à Herstal en 1821. Il fait ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Liège où il remporte le premier prix du concours en 1839.
Il est, à l'instar de son contemporain français Eugène Viollet-le-Duc, un restaurateur de monuments historiques, en particulier médiévaux. La restauration des monuments anciens est dirigée par la Commission royale des Monuments, instituée le 7 janvier 1835 par arrêté royal. Cette institution donne alors la priorité à la conservation des édifices gothiques, dans un souci de recherche d'identité nationale et de mise en valeur de la gloire passée.
À l'âge de vingt-quatre ans, il devient architecte provincial et continue à travailler sur différents chantiers de restauration et de construction, dans les domaines de l'architecture religieuse et civile. Il collabore notamment au chantier de l'église Saint-Jacques de Liège et à la rénovation du château de Plainevaux. En plus de son travail d'architecte, il est un théoricien. Il publie, par exemple, L'architecture et les monuments du moyen-âge à Liège en 1847.
Un reproche est toutefois fait à ce précurseur de la restauration de monuments anciens : au profit de la préservation et de la redécouverte de l'architecture médiévale, il n'hésite pas à transformer, voire à démolir, certaines parties anciennes d'un édifice non contemporaines de la construction. C'est notamment le cas au Palais, avec la destruction des écuries épiscopales et du palais des États.
Acteur et témoin, tant des moments de liesses populaires que des heures sombres de notre passé, le Palais de Liège s'inscrit encore aujourd'hui dans la vie liégeoise. Bien qu'il soit considéré comme le principal monument historique civil de Wallonie, cet édifice exceptionnel nécessite à présent d'importantes restaurations pour continuer à briller au coeur de son territoire.
En mettant à disposition ses diverses compétences de pouvoir public intermédiaire mais également sa ferme intention de solliciter et de rassembler toutes les bonnes volontés en vue de dégager les moyens humains et financiers nécessaires à cette remise en état de ce fleuron architectural, la Province de Liège a entamé une démarche audacieuse pour sensibiliser décideurs et opinion publique au sort de ce formidable vaisseau reconnu comme patrimoine européen. Ceux qui rejoindront la Province dans ce projet proposeront, avec elle, de nouvelles affectations conformes aux possibilités et aux besoins pour ces remarquables espaces. C'est au travers de ces nouvelles initiatives qui n'opposent pas le passé à l'avenir que les citoyens pourront véritablement se réapproprier ces lieux chargés d'histoire.
Cette exposition « Notre Palais, une histoire millénaire » voulue par la Province de Liège est le premier élément d'une longue marche pour que le Palais, trop peu accessible aux visiteurs, touristes ou Liégeois désireux de mieux connaître son patrimoine, devienne un lieu de rencontres et de découvertes en parfaite intelligence avec toutes celles et tous ceux, de la sphère académique ou du monde de l'entreprise ou d'ailleurs qui souhaitent réellement rendre au Palais de Liège son rôle de navire amiral de la vie liégeoise. Durant le futur chantier de restauration et les nombreuses phases spécifiques qu'il nécessitera pour rester en activité tout au long des travaux, le Collège désire également, en partenariat avec les établissements scolaires et de formation appropriés, les artisans et les acteurs du patrimoine, mettre en avant le savoir-faire liégeois et favoriser sa transmission grâce à un chantier ouvert au public.
Remacle Le Loup, Vue de l'Église de St Jean en Isle à Liège, XVIIIe siècle, gravure au burin en noir et blanc sur papier vergé, 20x28 cm, Coll. Musée de la Vie wallonne. C'est dans cette collégiale qu'il a fondée que Notger a choisi d'être enseveli.
Selon certains spécialistes, cette configuration est à rapprocher d'un plan réalisé par Léonard de Vinci pour il palazzo del principe (« palais du prince »), c'est-à-dire probablement le château de Romorantin, en France.
Victor Barras, Emile Baeyen, Sans titre, 1880-1890, gélatino-bromure d'argent sur verre en noir et blanc, 13x18 cm, Coll. Musée de la Vie wallonne.
Vue sur la fontaine placée au centre de la seconde cour. Aujourd'hui cour de la Justice, elle est autrefois un jardin odorant destiné au prélat.
Georges Ista, Vieux-Liège – Les ruines de la cathédrale Saint- Lambert 1803, vers 1905, gravure imprimée en noir et blanc, 16,5x20,5 cm, Coll. Musée de la Vie wallonne.
L'actuelle place Saint-Lambert s'étend là où se dressait, jusqu'en 1793, l'ancienne cathédrale gothique Notre-Dame-et-Saint-Lambert, détruite pierre par pierre suite à la Révolution liégeoise qui éclate en août 1789.
Joseph Kirsch, Restauration de la cour du Palais, 1883, photographie, 24x30 cm, Coll. Musée de la Vie wallonne. La cour d'honneur du palais pendant les travaux de restauration.
L'immense cathédrale gothique Notre-Dame-et-Saint-Lambert dissimule autrefois le palais épiscopal. G. Jacoby, Gérard Janssens, Sant titre, vers 1925, tirage photographique noir et blanc, 17x23 cm, Coll. Musée de la Vie wallonne. Au centre de la place du Marché, le Perron et à droite, l'hôtel de Ville.
La cour principale du palais, ses échoppes et son marché aux légumes. Desarcy-Robyns, Sans titre, 1955, photographie, 9x12 cm, Coll. Musée de la Vie wallonne, Fonds Desarcy-Robyns.
Départ du rallye Liège-Rome-Liège dans la cour principale du palais des princes-évêques.
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