Ils sont plus de 9.000 étudiants à fouler quotidiennement les classes et amphithéâtres de la Haute Ecole de la Province de Liège.
De la future infirmière au communicateur, de l'infographiste à l'électromécanicien, chaque année plusieurs centaines de diplômés se lancent sur le marché du travail armés d'un bagage de connaissances essentiel à l'exercice de leurs prochaines fonctions.
Ces étudiants qui ont choisi une des 30 formations de niveau Bachelier ou une des 6 de niveau Master sont les meilleurs ambassadeurs de notre Enseignement provincial. Les projets qu'ils mènent en quittant la Haute Ecole, les réorientations entreprises ou les études poursuivies, quels que soient leurs choix, leur permettent de s'accomplir professionnellement et en font notre fierté. Ils témoignent de leur parcours et de leur passage par la Haute Ecole de la Province de Liège.
Il mène une thèse de doctorat sur le jeu vidéo amateur, abordé à travers l'étude ethnographique de communautés de pratiques en ligne. Il anime aussi des ateliers de création de jeux vidéo dans le secteur socioculturel en tant que chef de projets chez Arts & Publics. Il tient le blog « Carnet de jeu » et a dirigé le journal satirique liégeois et associatif « Le Poiscaille ».
« Suite à mon Bachelier à la Haute Ecole, j'ai entrepris une année de passerelle à l'Université de Liège dans le Master en Communication option journalisme. C'est mon passage par le graduat qui m'a donné confiance en moi et m'a persuadé du choix de mes études. Convaincu de ce que je menais, j'ai ensuite entrepris une thèse en communication sur les jeux vidéo qui sont une passion. C'est la création pour le secteur de l'éducation permanente qui m'a porté. Mon parcours universitaire m'a permis de commencer à animer des ateliers de création. Depuis 2013, j'ai décroché un contrat en tant qu'assistant à la faculté de Philosophie et Lettres. J'ai cofondé le LiègeGameLab, un collectif qui organise un colloque sur les jeux vidéo, publie un livre sur la « culture vidéo ludique », développe un MOOC (cours en ligne) et organise les ateliers « LiegeCraft » où nous reproduisons le quartier du XX août à Liège dans Minecraft. (Ils se tiennent au coeur du Digital Lab, lieu jouxtant la Bibliothèque Chiroux et qui invite le citoyen à se familiariser avec les technologies numériques). J'ai également accompagné l'Enseignement de la Province de Liège dans la création de son logiciel d'animation ludo-éducative « Technosphère » .
Dans mon approche actuelle, je souhaite démontrer que l'histoire des jeux vidéo devient incontournable de nos jours. Chaque étudiant sera amené, durant sa carrière, à approcher le gaming d'une façon ou d'une autre. C'est un media que nous ne pouvons plus ignorer. Je retiens de mon passage à la HEPL l'occasion incroyable qui m'a été donnée de m'engager. Si on s'y investit efficacement, on peut aller loin. Les professeurs étaient passionnants. Cette dimension humaine m'influence encore aujourd'hui durant mes cours à l'Université et dans mes relations avec les étudiants. Cela se traduit par des cours plus participatifs, plus engageants. Des échanges qui invitent à la réflexion générale.»
En 2017, il décroche la médaille d'or en dessin industriel aux Euroskills à Göteborg, le championnat des métiers techniques, coaché par Jean-Michel Neven, son professeur de l'époque. Il occupe actuellement un poste d'électromécanicien auprès de la société FAYMONVILLE.
« J'ai été diplômé du Bachelier en Électromécanique en 2016. Avant de débuter mon graduat, j'avais tenté les études d'ingénieur industriel. Je ne m'y retrouvais pas, j'étais en recherche de plus de pratique. Je n'étais pas excellent à l'étude théorique pure et simple, j'avais besoin de toucher au métier. Le milieu de l'électromécanique me passionnait. En abordant mes études à la HEPL, ma vision de l'électromécanique a complètement changé et m'a permis de me rendre compte que ce métier permet de toucher à tout. Notre formation comporte de l'électronique, du dessin industriel, de la maintenance, ce qui permet aux étudiants de bosser dans la gestion, la création, les bureaux d'études. Un électromécanicien est, à mes yeux, un ingénieur avec plus de connaissances pratiques que théoriques.
Depuis ma sortie du bac, je travaille chez Faymonville à Clervaux au Luxembourg. Une entreprise spécialisée dans la fabrication de remorques pour les convois exceptionnels. Je suis dessinateur industriel dans le département technique. Je créé les plans en 2D et 3D pour la fabrication de pièces.
Mon passage par la HEPL m'a aidé dans ma réorientation pratique. Dans ma classe, il y avait peu d'élèves, la section en mériterait plus. Je souhaite la recommander aux étudiants qui hésitent encore. L'enseignement de la HEPL m'a permis de me remettre sur le bon chemin avec une approche plus humaine. Je n'oublierai pas la bonne ambiance et l'entraide générale. Les profs m'ont redonné confiance et m'ont appris à me dépasser ».
Bachelière en Technologie de Laboratoire médical en 2014. Le développement d'une expertise et l'apport pratique durant ses trois années de bac ont été une atout majeur dans sa recherche d'emploi et dans sa spécialisation menée, par la suite, en Master Biochimie moléculaire et cellulaire.
« Après avoir quitté la Haute Ecole, j'ai entrepris une spécialisation à l'Université. L'objectif était d'intégrer la recherche à mon bagage pratique. C'est notamment cette combinaison des deux diplômes qui a permis mon engagement au sein de l'entreprise Iteos Therapeutics à Gosselies. L'entreprise est spécialisée dans le développement de traitements contre le cancer. Au sein de l'équipe, je suis assistante de recherche où je teste les molécules avant la phase préclinique, soit avant l'administration aux patients.
Mon diplôme de Bachelière m'a aidée à trouver ce job. J'ai pu mettre en avant mon côté technique et j'ai été choisie sur ce critère. L'entreprise était à la recherche d'un profil comme le mien. Les stages effectués durant mes études m'ont permis d'avoir les connaissances pratiques essentielles à mon domaine. Cela a développé en moi une vision plus concrète du milieu.
Le message que j'aimerais faire passer aux futurs étudiants est de ne pas hésiter à aborder d'abord l'approche pratique grâce à l'enseignement de la Haute Ecole et aller ensuite vers la recherche pour développer ses connaissances plus théoriques ».
Elle est actuellement employée en tant que Key Account Manager au sein de la société Polymat, spécialisée dans la conception, l'installation et la maintenance de cuisines professionnelles et de collectivités. Durant son parcours à la Haute Ecole de la Province de Liège, elle s'est fortement impliquée dans la vie de l'école en prenant part aux activités et projets proposés.
« J'ai tout de suite perçu qu'il fallait se démarquer. Mon implication dans l'organisation des Négociales est un exemple. J'ai vite pris conscience que tout apprentissage pratique emmagasiné durant mes études allait être précieux dans mon envol professionnel. J'ai rencontré mon actuel employeur grâce à ma participation et à l'organisation de ce championnat de la négociation. Ma formation en gestion et promotion m'aide au quotidien dans le prospect et la fidélisation de ma clientèle. Je ne suis pas uniquement orientée chiffres car j'apporte des valeurs à mon travail telles que l'écoute et l'analyse des besoins.
Le message que je souhaite faire passer aux futurs étudiants est le suivant : si vous recherchez un enseignement qui ne soit pas uniquement donné de manière excathedra, mais bien une formation équilibrée entre la théorie et la pratique, alors foncez ! ».
Cet article est tiré du numéro 86 du trimestriel "Notre Province". Retrouvez l'ensemble des autres articles ici.